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« Ecritures de Lumière » de Maitexu ETCHEVERRIA

 

« Ecritures de lumière » est un programme initié par le ministère de la Culture et le Ministère de l’Education Nationale pour encourager le développement de pratiques culturelles en rapport avec la photographie, dans le milieu scolaire et hors temps scolaires.

Il favorise l’organisation de résidences de plasticiens photographes, comprenant la mise en oeuvre d’un projet personnel et l’implication dans un accompagnement éducatif,en et hors temps scolaires. Le projet est plus spécifiquement tourné vers les collèges et lycées.

Il s’appuie sur des rencontres entre les élèves et l’artiste accueilli en résidence. Les élèves sont associés à la démarche de l’artiste de manière à leur permettre d’appréhender l’élaboration d’une oeuvre artistique. Ils réalisent une production en lien avec le travail de l’artiste.

Ce parcours s’enrichit des propositions de médiation et de sensibilisation qui entrent en résonance avec le travail de l’artiste en résidence et une exposition du travail réalisé par l’artiste en résidence.

« Ecritures de lumière » est un programme qui s’appuie sur en Aquitaine sur un partenariat coordonné par le FRAC Aquitaine. Dans le cadre du Programme ECRITURES DE LUMIERE, l’association POLLEN a coordonné un programme de résidence pédagogique avec l’artiste Maitetxu ETCHEVERRIA et deux lycées de Lot et Garonne :

‐ Le lycée général et technique Benoit d’Azy de Fumel
‐ Le lycée général et professionnel Georges Leygues de Villeneuve sur Lot

Le portrait pose la question fondamentale de la relation à l’autre, de la manière dont nous captons des fragments de l’autre. Dans la fabrique du portrait photographique, il n’y a pas un regard unique mais deux regards qui s’éprouvent réciproquement. S’il est vrai que le portraituré ne peut atteindre sa propre identité qu’en s’exposant à la médiation toujours risquée du regard du photographe, celui‐ci à son tour s’expose à travers la manière dont il prend (ou ne prend pas) en charge cette situation de médiation.

Le portrait photographique présuppose toujours un pacte dont l’enjeu est la rencontre et la négociation de deux désirs. Or il n’y a aucune raison pour que le désir d’oeuvre du photographe et le désir d’image du portraituré coïncident : de ce fait, le portrait rencontre toujours sa vérité dans la manière dont il négocie la tension entre des regards qui se croisent et qui s’éprouvent mutuellement. Il est difficile de préciser les contours de l’adolescence. Étymologiquement, “adolescence” vient du latin croître, pousser. C’est dépasser l’âge de la tutelle, c’est devenir propriétaire de soi. L’adolescence est donc un mouvement plus ou moins précoce dont la durée qui s’inscrit difficilement dans un nombre d’année précis. Le choix du groupe, souvent adopté à cet âge‐là, va influer sur les choix vestimentaires, musicaux, amoureux, et les rites de passage à l’âge adulte. Cette période de la vie, sera le point de départ d’une réflexion plus large sur l’identité individuelle au sein du collectif. L’objectif de l’atelier est de confronter les étudiants à une réflexion sur la photographie contemporaine et de les amener à participer à une série d’images qui interrogent cette notion d’appartenance commune.

Pollen

Edition réalisée dans le cadre de la résidence à Pollen – Epuisée –
Plaquette 4 pages – 21 x 29,5 cm
3 photographies